Lire et relire, c'est bien vieillir

Je ne me souvenais plus que le "Camus" que nous présente Olivier Todd dans sa biographie avait eu une enfance difficile. La précarité et le manque d'argent ont été les compagnons de sa jeunesse à Alger. Peu à peu, après des années, il est parvenu à apprendre ce métier de journaliste grâce auquel il vivait, dans des conditions éprouvantes. 

"Avec cette biographie, nous dit la quatrième de couverture, sa personnalité apparaît dans toute sa complexité, grâce à de nombreux inédits, dont sa correspondance. Camus était charmeur et ombrageux, sincère et théâtral, plein de doutes et néanmoins arrogant. Il voulait être aimé et y parvint souvent. Il cherchait à être compris, et n'y parvint pas toujours. Il parla trop de bonheur pour être heureux et serein. Faut-il pour autant l'imaginer malheureux comme Sisyphe ?"

Je déplore que les femmes qui l'ont accompagné pendant ces années de tristesse n'aient pas mérité un peu plus qu'une silhouette imprécise et parfois même seulement un prénom. Je n'ai pas encore trouvé le chapitre où il est question de son livre dramatique : La Peste", dont on parle beaucoup en ce moment, et pour cause...
Albert Camus, une vie, Editions Gallimard et Olivier Todd, 1996.