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Vedettes une fois par an au moment du Salon de l'Agriculture, qui a ouvert ses portes le 22 février, les agriculteurs se sentent pourtant mal aimés des médias, nous raconte Anne Sogno dans l'Obs cette semaine.

Si les agriculteurs contestent la vision que la télé donne  d'eux, ils se sentent mieux représentés au cinéma. Avec "Petit paysan", Hubert Charuel" met en scène un jeune éleveur désespéré et impuissant face à l'épidémie de vache folle qui touche son troupeau (500 000 entrées, trois César). Dans "Au nom de la terre" Edouard Bergeon raconte l'histoire de son père, écrasé sous les dettes, en proie à la dépression et poussé au suicide. Grand succès de l'année (2 millions d'entrées), plébiscité en province, le film a suscité des centaines de débats et a décroché une nomination aux Oscars. 

"Etre agriculteur, c'est être hyper vulnérable. C'est subir constamment la pression de la météo, des aléas sanitaires, de l'Etat, de l'Europe, de la famille, de l'opinion publique, du consommateur ... analysait le réalisateur à sa sortie. Chaque année, un sondage réalisé au moment du Salon de l'Agriculteur révèle que les Français sont fiers de leurs paysans. C'est bien de les aimer une fois par an, mais c'est mieux de les aimer au quotidien."   

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