Un premier mai à l'encre de seiche

On peut toujours parler cuisine, la cuisine est un passeport, une valeur refuge. Hier, nous avons déjeuné avec Junior et Gaëlle, mon fils et ma belle-fllle, qui revenaient de Venise. Gaëlle nous a fait des spaghettis à l'encre de seiche, avec des crevettes et une sauce tomate maison, qui était une splendeur. J'ai presque retrouvé le goût des scampis de l'Adriatique, qui ont disparu pour cause de surpêche.

Nous avons évoqué aussi des souvenirs de Venise, quand le père de Junior et moi nous sommes tombés dans un canal, pour avoir filmé "La Salute" d'un peu trop près. Avec mon deuxième mari, nous avions emmené mon fils cadet, à l'âge de deux ans, équipé d'un baudrier et d 'une laisse de petit chien. Il était ravi de courir devant, en me traînant à sa suite.

Le Carnaval nous a attirés aussi une année, mais trop de monde. Mon meilleur souvenir de la Sérénissime, c'est en période d'"aqua alte", quand les pointus débarquaient sur le quai des Schiavoni. Les fils prenaient alors leur mère sur le dos pour leur faire franchir les quelques mètres qui les séparaient de leur hôtel. Nous avons assisté à ces scènes toute une matinée, c'était très drôle ! Mais les hautes eaux sur la Place Saint Marc, un peu moins..