Je me souviens avec tendresse de mes années de versions latines, de la cinquième à la terminale. Ca commençait avec César et la Guerre des Gaules, en cinquième. On savait tout sur l'art des batailles. Ca continuait avec Cicéron, quand il fallait décortiquer les belles et longues périodes de cet éloquent juriste. C'était enfin la poésie, avec Virgile et Ovide. Le sentiment de la nature m'est venu de ces auteurs. Le texte était ardu mais tout plein d'évocations subtiles et parfumées
Je n'ai jamais eu l'impression de perdre mon temps en compagnie de ces auteurs. Aujourd'hui, si la réforme passe, ce ne sera plus la traduction qui sera demandée mais la culture latine. C'est encore mieux. Nos futurs enfants seront tous imprégnés de cette sagesse. Ils seront plus savants que nous ne l'étions à leur âge. C'est bien simple, ils le sont déjà...