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Je viens de terminer la lecture du "Churchill" d'Andrew Roberts, le mastodonte de 1300 pages. Et j'ai vibré d'enthousiasme tout au long de cette lecture. Le premier ministre d'Angleterre y apparaît comme un homme bon, sensible au malheur des plus défavorisés, ennemi de la pauvreté. Ainsi il a établi une pension de réversion pour les veuves qui n'avaient rien. Et la guerre a fait de nombreuses veuves, tout autour de lui.
Mais c'est dans la guerre qu'il déployait son génie. Il a mis en oeuvre les leçons de la première guerre mondiale et n'a jamais perdu l'espoir de gagner la seconde. Une mauvaise hygiène de vie (alcool et tabac) ne l'a pas empêché d'abattre "le monstre", comme il appelait Hitler. Il haïssait le nazisme et le traquait chaque jour avec toutes ses ressources d'homme de terrain, à la grande admiration de ses contemporains.
Comme De Gaulle, il était un personnage agrandi par sa mission. C'est pourquoi je dis que c'est la guerre qui fait les grands hommes, et non le contraire. C'est la Révolution qui a fabriqué les révolutionnaires, et non le contraire. Je relirai ce grand livre un jour ou l'autre, et je vivrai à nouveau cette épopée moderne inoubliable.
Editions Perrin, 1319 pages, 29 euros.  

 

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