Le regard de l'autodidacte

Dans le beau livre de mon fils André Urban : "Etats-Unis, Tiers Monde et Crises internationales"(1953 - 1960) (L'Harmattan), je trouve des pépites (Page 127).
"Les Américains n'avaient pas évacué le problème posé par les Afro-Asiatiques après Bandung, et l'ouverture dont ils avaient fait preuve lors de la crise de Suez ne permit pas davantage de passer à d'autres sujets. C'était un fait : la question était là pour rester, comme l'indiqua Wilcox en écrivant : Nous sommes aujourd'hui dans une période de transition aux Nations Unies, durant laquelle nous devons être particulièrement attentifs au fait de nous adapter, et, si possible, guider l'approche des nouveaux membres de l"organisation".
Un discours de l'assistant secrétaire d'Etat prononcé le 12 avril 1957 commencera par ces mots : "J"aimerais attirer votre attention sur l'évolution de la composition et du rôle de l'Assemblée générale des Nations unies. Il n'est pas surprenant qu'elle soit notre centre d'intérêt principal. Un regard rapide sur les événements de la décennie passée laissent l'impression que les Nations Unies aujourd'hui sont une organisation quelque peu différente de celle conçue à San Francisco".  (...).