Lire et relire, c'est du délire !

Depuis que j'ai entrepris de relire toutes les biographies de ma collection, ma mémoire s'est remise au travail. Je me suis rendu compte de tous les larges pans que j'avais oubliés. Je croyais en avoir pour tout l'été, mais j'en suis encore à Zola, après avoir "zappé" George Sand, pour cause de livre abîmé. 

Henri Troyat, l'auteur de ma biographie de l'écrivain de Germinal, était un des écrivains préférés de ma mère. C'est elle qui m'a passé le virus de la collection. Comme elle je lis allongée sur mon lit, pendant des heures. Et c'est pour moi un éternel sujet de conversation. A en croire Troyat, le grand inventeur des Rougon-Macquart était un homme studieux, un révolté perpétuel, qui rejoignait sa table d'écriture à heures fixes, et fournissait tous les jours plusieurs pages. On connaît bien en effet l'homme qui s'est engagé en littérature aux côtés de Dreyfus. On parle moins du bigame, qui entretenait en permanence deux femmes, l'épouse, Alexandrine, et la maîtresse, Jeanne. Cela faisait deux femmes malheureuses. Mais il y en a d'autres, n'est-ce pas ? 

Zola, de Henri Troyat, 1992.