"Dernier amour", drame, au ciné

Il n'a pas vraiment la tête d'un Casanova, Vincent Lindon. Je ne sais pas comment était celui-ci, mais je le vois avec des lèvres jouisseuses et un double menton. Mais quoi, c'est Vincent Lindon, on s'habitue.

Au XVIIIème siècle, Casanova est un coureur redoutable. Contraint de s'exiler parce qu'il est banni de Venise, il est perdu à Londres, une ville qu'il ne connaît pas. Le voilà qui tombe sous le charme de "La Charpillon", une courtisane (Stacy Martin). Ensorcelé, il veut à tout prix l'avoir dans son lit. Mais, rusée, celle-ci se dérobe, elle l'oblige à se comporter comme un "fiancé". Il s'exécute et la couvre de cadeaux. Peine perdue. Son obsession pour la jeune femme a de quoi l'inquiéter. Il découvre alors qu'elle aime les femmes.

Les scènes se passent dans un milieu de riches oisifs qui ne pensent qu'à danser, à chasser et à se livrer à la débauche. Pour un peu on prendrait parti pour Charpillon,  qui nous venge de tous ces profiteurs.  Le réalisateur Benoit Jacquot adapte le récit de Giacomo Casanova, "Histoire de ma vie". C'est la cinquième collaboration entre le cinéaste et le comédien. 

Avec aussi Valeria Golino, Nathan Willcocks, Julia Roy et Nancy Tate.