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Des extraits du beau livre d'Anne Fulda (Plon Figaro). Aujourd'hui, Danielle Mitterrand, rencontrée en novembre 2007:

"Parfois, elle a ce geste qu'avait François Mitterrand à la fin de sa vie: elle caresse d'une main l'autre. Comme pour la calmer, la dompter. Parfois, avec le même ton cinglant et ce regard d'acier qu'avait son mari quand il voulait écarter une question, elle peut, entre deux sourires, remettre sèchement son interlocuteur à sa place. Manière de poser des limites. De dresser des herses autour d'une vie privée qu'elle croit toujours l'unique objet d'intérêt des journalistes. Danielle Mitterrand est sur ses gardes".

"Elle a été une première dame d'un nouveau genre. Ni bobonne, ni bourgeoise ni glamour. Indépendante et libre, comme son mari, qui lui a transmis son mode de vie;"(...) " Dans "Le livre de ma mémoire", elle explique, témoignages à l'appui, que la francisque reçue par son mari était une couverture pour ses opérations de résistant, une manière de détourner les soupçons de quelques fouineurs collabo mal intentionnés".

"Le temps, les années, les souffrances l'ont éprouvée. Son visage en garde la trace. On y décèle pourtant quelque chose de tendre et d'impérieux.Un reste d'enfance noyé dans un océan de défiance. (...) Danielle Mitterrand ressemble à une petite fille qui aurait pris des rides. Mais qui a gardé ses rêves, pensant qu'"un autre monde" est en train d'émerger".     

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