Caprice, au ciné

Pour trouver Emmanuel Mouret dans la littérature, il faudrait revoir "Les caprices de Marianne" ou "Le jeu de l'amour et du hasard". Musset et Marivaux sont ses maîtres. Dans ce film, il campe un personnage hors normes, qui pleure au théâtre et renverse les bouteilles de vin sur la robe de son amoureuse. Il séduit malgré lui, il se ronge de culpabilté et trouve quand même le moyen d'être entouré de jolies filles et d'amis. J'aime bien ce personnage qu'il a déjà mis en scène dans d'autres films. Il le précise peu à peu pour en faire un "type". On attend le prochain. C'est aussi un père à contre-courant.

Anaïs Demoustier est crispante à plaisir, on a envie de lui donner des claques. Et la belle Virginie Efira est un peu improbable mais le tout est bien ficelé, le film fonctionne sans lenteurs, on passe un bon moment, pas aussi superficiel qu'il y paraît.

"Caprice", de, et avec Emmanuel Mouret.